1.Introduction Clip1

Quand le quotidien aligne une collection  sans fin de crises d'anxiété, on cherche des moyens d'avancer.
Des sources d'information… Et des méthodes d'apprentissage… Elles se découvrent, en particulier auprès des professionnels du soin, que l’on remercie infiniment.
D'autres pistes viennent d' inclinations personnelles.
On peut proposer ici une expérience.
Avec une présentation simplifiée, voire sommaire, surtout pour ce monde aux dimensions parfois indicibles.
Développer une approche pratique permettrait de faire plus que survivre à l'aventure. Il suffirait d’un peu de sens pour séparer un ordre valable du chaos.
Et chacun est unique parmi ses semblables, chercher à découvrir sa singularité propre ouvrira sûrement à l'originalité des autres.
Et puis, il faut aussi comprendre les limites, pour les accepter. En matière d'anxiété, les connaître fait durer.
Alors, et si le problème était la solution?
Si la lente destruction, la quasi agonie, qui prennent trop souvent, se transformaient en une voie royale?
Ce serait cela construire sur l'anxiété …
Mais construire quoi?
Pourquoi?
Et comment?
Voilà beaucoup de questions.
Il faudrait d'abord la reconnaître, cette anxiété maudite.
On pourra ensuite commencer.
Et pourquoi pas tout de suite?
On le décide.
Simplement.
Ici, maintenant.
Et déjà, prendre sa mesure donne la première réponse. Perception, sensation, sentiment, pensée, c’est établi, elle est là.
Bien. Elle s’impose n’importe où et n’importe quand…  Mais que faire de cette plaie ? Que faire de cette fatalité incontournable?
Que faire de ces efforts épuisants? Comment désamorcer ce siphonnage de notre énergie?
On peut s’arrêter, souffler. Et apprendre tout doucement à l’observer. L’accepter. Peut-être apprendre à la vivre plutôt que lui survivre.
Et la piéger enfin, cette voleuse d’existence, transmuter le pire des parasites.
En fait, il nous porte au moins à ressentir une vie sans masques, si réelle, trop réelle. C’est vrai, la souffrance est dure, infernale même, mais elle est toujours une vérité.
Et, à coup sûr, cette affaire est à nous et rien qu’à nous, forcément…
Du matériel moral, mental, parfois physiologique, totalement et définitivement personnel.
Alors, qui sait? Si elle finit par nous appartenir vraiment, pleinement, elle nous possèdera moins... Et  on aura fait un pas, peut-être un pas de géant… Droit vers la liberté.